L’Echo : lauréat de la consultation organisée par la SERL à Rillieux-La-Pape

C’est un moment de renouveau pour Rillieux-La-Pape : la ville nouvelle se requalifie au travers d’un travail d’investissements soutenus, notamment concrétisés par la transformation emblématique de la médiathèque de l’Échappée – et par le nouveau quartier des Balcons de Sermenaz. 

Avec l’Écho, nous proposons un projet à la croisée de deux lignes de force.

La première, être l’emblème de ce renouveau urbain par une architecture qui entre en résonance avec le bâti existant, notre projet étant imaginé comme un rappel architectural de la Médiathèque ouvrant sur le grand paysage de la plaine lyonnaise. Placé au débouché de l’avenue Leclerc, le site s’affirme comme l’entrée de ce nouveau quartier, les balcons de Sermenaz. Il se doit ainsi d’exprimer le renouveau de ce secteur.

La seconde, c’est d’exprimer cet idéal de la ville paysage où cohabitent l’homme et une nature encore sauvage, et qui prolonge la lisière du bois de Sermenaz jusqu’au site même du projet. L’Écho incarne notre volonté de penser nos projets pour tout le vivant, humain, animal et végétal.

Faire place à tout le vivant !

Chez OGIC, nous voulons impulser les changements nécessaires pour bâtir une ville qui réconcilie l’humain, son bien-être, et le respect de l’environnement et de toute la biodiversité urbaine.

Pierre angulaire de nos projets, cette conviction s’incarne à nouveau à Rillieux-la-Pape avec un projet inédit.

Il est usuel de penser un projet architectural et immobilier en fonction des modes de vie des humains qui vont l’habiter. Que se passe-t-il quand on se donne le même objectif pour un animal de la forêt de Sermenaz ? Comment un merle, une biche, un scarabée, ou un lézard, vont-ils être accueillis ?

Pour cela, il faut aller bien plus loin qu’une végétalisation en cœur d’îlot. Il faut redéfinir le partage et la place à donner au végétal et au monde animal sur le projet, c’est-à-dire faire place à l’ensemble de la biodiversité urbaine, autrement dit le “vivant non-humain”. 

Notre ambition, c’est de penser des espaces sanctuarisés, à l’abri des empiètements humains ! 

Un écho de la nature : étendre le bois et réinventer la cohabitation avec la biodiversité urbaine

Construire ne veut pas dire faire reculer la nature. L’Écho est la démonstration qu’un projet urbain peut, au contraire, prolonger la forêt au sein de la ville. À Rillieux-la-Pape, pour étendre le bois de Sermenaz jusqu’au site du projet, nous avons cherché à réinventer la cohabitation du Vivant Humain et du Vivant Non-Humain.

Pour y parvenir, nous devions relever un défi : l’état initial du terrain, qui possède une faible biodiversité du fait de son historique de dépôt de remblais. L’Echo doit donc venir augmenter la biodiversité végétale et animale, ce qui doit passer par une stratégie d’espaces verts forte et inédite !

Pour commencer, le sol du site, dégradé par la pollution et la compression, exige une réhabilitation similaire à celle que nous effectuons pour nos habitats. Hekladonia, écologue et géo-pédologue, dirigera la renaturation des sols pour restaurer un environnement naturel et fertile, favorisant l’enrichissement biologique du terrain. 

Pour mettre l’accent sur les besoins du vivant non-humain au sein du programme, nous introduisons la SAVA, Surface d’Accueil du Vivant Animal, une extension de notre Surface Habitable (SHAB) spécialement conçue pour les espèces animales : des m2 « d’habitat animal » à proprement parler, que nous leur dédions. Au total, plus de 40% de la parcelle sera sanctuarisée pour leur accueil, soit 2 200m2 sur les 3 000m2 d’espaces végétalisés !

Conçu avec l’agence d’architecture Petitdidierprioux et le paysagiste Indigène Paysages, le projet propose ainsi des espaces et des abris dédiés uniquement au vivant animal et végétal qui sont inaccessibles aux humains. Plus de 50 espaces de vie animale sont crées, plus de 70 espèces végétales sont plantées, et plus de 32 mètres linéaires de mur sont consacrés à l’accueil d’insectes, lézards et rongeurs. Le projet accentue la topographie naturelle au droit de talus sauvages qui sont propices à l’installation d’une flore et d’une faune riche car protégée par le relief ! 

Grâce à la SAVA, le projet ne vient pas tant diminuer l’espace naturel par artificialisation du sol, mais plutôt prolonger le bois de Sermenaz en accueillant tout le vivant de la forêt.

Des habitats pensés pour le bien-être et la vie au naturel

Créer une harmonie avec la nature est source de bien-être ! 

À commencer par l’abondance d’espaces extérieurs qui, par leur richesse, n’assument plus seulement un rôle d’agrément mais de lieu de vie : c’est pourquoi, en moyenne, les appartements d’Écho possèdent 20m2 d’espace extérieur privatif. Cela représente en moyenne 28 % de la surface habitable d’un logement, une première en France dans le logement collectif ! 

Quant aux espaces collectifs, ils sont eux aussi pensés pour favoriser le contact avec la nature, avec une clairière centrale en cœur d’îlot.

Plus largement à l’échelle du quartier, le bâti sera séquencé de manière à offrir une plus grande porosité entre le cœur d’îlot et l’espace public, pour ouvrir davantage la ville sur la nature et en faire profiter tout le monde ! L’architecture pensée par l’agence Petitdidierprioux propose des gradins jardins qui offrent de généreuses terrasses aux habitants, mais participent aussi à augmenter la perception du paysage au cœur du projet.

Pour optimiser le confort des usagers, nous avons privilégié des dispositifs bioclimatiques :

• La végétalisation des espaces extérieurs comme des terrasses favorise le confort d’été par ombrage et évapotranspiration, créant ainsi un îlot de fraîcheur urbain. 
• Tous les espaces bénéficient d’un accès généreux à la lumière naturelle, qui limitera le recours à l’éclairage artificiel
• L’implantation des bâtiments est pensée pour profiter de la ventilation naturelle dans chaque logement, bi-orienté, traversant ou en duplex. 
• L’ensemble des logements présente une bonne valorisation des apports solaires gratuits en hiver sur les façades Sud –  et une stratégie de protection solaire adaptée à chaque orientation.

Du point de vue des performances énergétiques, nous visons d’améliorer de 10% le niveau de l’IC construction fixé par la RE2020 et d’atteindre le « niveau 2 » du label biosourcé, avec notamment une part importante des éléments constructifs en bois : ossature des murs, menuiseries bois-alu, portes palières, sol en parquet, mezzanines… Ils permettront d’utiliser une ressource et un savoir- faire local (« bois des Alpes» ou massifs environnants privilégiés) tout en constituant un « puits de carbone » pour le bâtiment. 

Outre la performance, l’ensemble de la conception du bâtiment s’est appuyé sur la démarche Habitat Durable Grand Lyon 2022 pour garantir des conditions de confort d’usage optimales aux futurs habitants.