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A Clichy-Sanzillon, BVA et OGIC imaginent l’espace de travail de demain

Concilier bien-être et travail ? Performance, créativité, compétitivité, guerre des talents... les entreprises ont tout à y gagner. Tandis que nos métiers comme nos façons de travailler évoluent rapidement et que la qualité de vie au travail s’impose comme une exigence des collaborateurs, l’immobilier d’entreprise se doit d’accompagner ces changements. Une attente bien comprise par BVA et OGIC, qui mènent ensemble le projet « The Factory » à Clichy. Caroline Gaudin, Directrice de la communication de BVA, chargée notamment de l’ « expérience collaborateur », détaille les ambitions de cette réalisation.

"Créer tous ces espaces de circulation décloisonnés, c’est repenser le bureau comme un lieu où chacun peut exercer sa liberté."

Caroline Gaudin, Directrice de la communication de BVA

L’immobilier d’entreprise, un sujet anecdotique pour les collaborateurs ? Au contraire. L’architecture et l’aménagement des bureaux structurent profondément la vie d’entreprise. L’optimisation du cadre de travail est d’ailleurs l’un des leitmotivs des discussions sur le bien-être des salariés. Pour BVA, le projet « The Factory », son futur siège situé à Clichy, fait partie de ces défis stratégiques qui préfigurent l’avenir de l’organisation : comment regrouper 500 salariés venus d’horizons différents sur 7500 m2 de bureaux, le tout sans perdre en cohésion ?

Pour Caroline Gaudin, Directrice de la communication de BVA, chargée notamment de l’ « expérience collaborateur », ce projet offre l’occasion d’imaginer un lieu où il fait bon vivre ensemble et où l’on travaille bien. Pour matérialiser cette ambition, la société a donc travaillé en étroite collaboration avec OGIC, mais aussi avec ses propres collaborateurs, embarqués très tôt dans le projet.

Quel est, pour BVA, l’objectif principal de ce déménagement ?

Caroline Gaudin. Nous avons fait de ce projet une opportunité de mener, avec l’ensemble de nos collaborateurs, une réflexion de fond sur notre façon de travailler et de vivre ensemble. Une vraie nécessité alors que BVA a intégré de nombreux collaborateurs ces dernières années. L’idée principale est d’investir autrement ce futur espace pour mieux connecter nos différents métiers et les individus qui les exercent. Avec en ligne de mire, la volonté de renforcer les liens au sein de nos équipes et in fine d’accélérer les collaborations pour mieux servir nos clients.

Pour répondre à cette volonté de favoriser la circulation et les échanges, nous avons opté pour un modèle permettant le mouvement. Les équipes sont regroupées par territoires métiers, ce qui facilite la création de lien entre collaborateurs, mais libres de travailler où elles le souhaitent dans le bâtiment, pour favoriser les interactions. Aucun bureau individuel, même pour la direction, tous les espaces sont ouverts !

Comment ces aménagements vont-ils répondre aux besoins des collaborateurs ?

Caroline Gaudin. Nous avons bien-sûr réfléchi, en collaboration avec OGIC à la lumière naturelle, à la vue extérieure, à la hauteur sous plafond et à l’amplitude des espaces ; une réflexion incontournable dès qu’on s’intéresse au bien-être des salariés. OGIC a été particulièrement à l’écoute de nos besoins et a tout fait pour que nous puissions donner corps à nos idées. C’est peu commun qu’un promoteur travaille à imaginer l’évolution des modes de travail avec le futur occupant !

Mais notre ambition avec « The Factory » a également pris corps dans la conception des espaces de travail  : nous voulons que chaque collaborateur puisse y trouver la bonne ressource au bon moment, qu’il s’agisse de prendre l’air, s’isoler dans la bibliothèque pour se concentrer, disposer d’un lieu où téléphoner, bénéficier d’un poste solo confortable ou s’installer sur des assises hautes pensées pour le travail « flash » entre deux réunions, travailler à plusieurs ou encore faire une sieste pour mieux se ressourcer. Bref, un environnement dynamique, avec des espaces multiples qui améliorent le confort de travail individuel ou partagé.

Dans quelle mesure ce futur lieu incarne-t-il les valeurs et la culture de BVA ?

Caroline Gaudin. Chez BVA, on aime le mouvement, vous l’aurez compris ! Créer tous ces espaces de circulation décloisonnés, c’est repenser le bureau comme un lieu où chacun peut exercer sa liberté. Et puis, nous avons un état d’esprit assez singulier auquel nous tenons : pas de hiérarchie verticale ou de process rigides. OGIC a su traduire ce besoin symbolique « d’horizontalité » de façon littérale sans rogner sur la qualité et la praticité des lieux. Ce futur immeuble s’articule autour de coursives créant des passerelles entre les étages, faisant office de jardins suspendus, de lieux de rencontre ou de fête.

 

OGIC a su traduire ce besoin symbolique « d’horizontalité » de façon littérale sans rogner sur la qualité et la practicité des lieux.

Nous avons à cœur de cultiver un état d’esprit convivial, que vient nourrir la croissance continue de nos effectifs. Nous allons donc reconduire à Clichy-Sanzillon la tradition du petit-déjeuner que nous avons instaurée depuis 2012. « The Factory » disposera même de sa propre boulangerie, avec des professionnels diplômés de la formation « Cuisine mode d’emploi(s) », qui permet à des personnes éloignées de l’emploi de rebondir.

Avez-vous prévu d’autres initiatives originales ?

Caroline Gaudin. Créer des espaces alternatifs, ouverts sur le monde, nous semblait essentiel. Nous avons la conviction qu’un lieu plus beau est à la fois plus agréable à vivre et plus propice à la créativité ; nous avons donc fait entrer l’art par la grande porte en concevant notre hall d’accueil en véritable salle d’exposition qui accueillera une galerie photos. OGIC, dont nous connaissions la sensibilité à ces sujets, s’est montré particulièrement concerné par ce projet artistique en valorisant les plans d’entrée.

Dans notre quête d’épanouissement au travail, nous avons imaginé d’autres initiatives en lien avec la nature et la biodiversité, avec un jardin-potager partagé et des ruches sur le toit du bâtiment. Enfin, nous allons déployer de multiples expérimentations inspirées par le concept du nudge. L’objectif, c’est d’inciter nos collaborateurs à prendre soin d’eux comme de l’environnement grâce aux aménagements de l’espace de travail : faire une pause en multipliant les espaces propices à la détente, les inciter à prendre l’escalier, à adopter la bonne posture sur les postes de travail ou à préférer les éco-gestes et les modes de transports doux et même à manger équilibré !