Et si l’on pouvait vivre paisiblement, à l’abri de l’agitation, du bruit et de la pollution en plein cœur de Paris ? Allier bienfaits de la nature et avantages du monde urbain tout en cultivant le vivre-ensemble, c’est l’ambition portée par OGIC autour de « L’Insolite ». Emilie Descomps, Directrice d’agence, dévoile les engagements forts de ce projet.
Au beau milieu du 20e arrondissement, à la croisée des rues de Bagnolet et des Lyanes, il faut emprunter une contre-allée pour approcher le cadre verdoyant de cette résidence en bois imaginée en regard des défis écologiques de la ville. Un projet à taille humaine (50 logements du studio au 5 pièces), qui est le fruit d’une démarche collective. Pour penser son architecture innovante et engagée dans une démarche durable, OGIC a collaboré avec un quatuor, Mairies de Paris et du 20e arrondissement, Pavillon de l’Arsenal et les propriétaires du terrain pour choisir le cabinet OYAPOCK Architectes. Au cœur de leur ambition, une démarche soucieuse de l’environnement et du bien-être de tous les résidents.
Chiffres clés
- 1610m2 de superficie pour la parcelle
- 49 appartements du studio au 5 pièces
- 1 maison de maître réhabilitée
- 2023 pour la livraison
L’esprit « atelier » dans un havre de verdure
Qui n’a jamais rêvé de pousser les portes d’ateliers d’artistes pour s’y établir ? Édifié sur d’anciens ateliers artisanaux, « L’Insolite » fait revivre ces lieux de création via la réhabilitation d’une maison de maître au Nord-Est de la parcelle, la construction d’un immeuble ainsi que la transformation d’un atelier d’artistes en abri et local vélos au Sud-Est du terrain. L’idée ? Conjuguer le meilleur des deux mondes, ateliers d’artistes et habitat moderne. Paris regorge de ces repaires de créativité bohème, connus pour leurs verrières, leurs duplex séparant l’espace domestique de la vie artistique ou leurs jardins. Ici, de grandes baies vitrées convoquent la lumière naturelle si prisée des artistes et toute la bâtisse converge vers la cour intérieure arborée et fleurie par un paysagiste, La Compagnie du Paysage.
L’habitat d’aujourd’hui rend encore hommage aux ateliers d’hier à travers une œuvre d’art en façade, confectionnée à partir des matériaux d’origine. « Ce n’est pas un projet immobilier ordinaire, mais une véritable démarche d’appropriation du site, sur les traces d’une vie antérieure, entre héritage et renouveau » explique Emilie Descomps, soulignant que les pavés d’époque seront réinstallés sur cour après travaux. Au grand dam des curieux, le lieu se dérobe aux regards : aucune façade ne donne sur la rue. « L’Insolite » s’impose donc comme un véritable cocon végétalisé à l’intérieur de Paris. On y entend d’ailleurs le chant les oiseaux et la biodiversité protège des nuisances sonores.
Cultiver le « vivre-ensemble » au cœur d’un projet durable
C’est tout naturellement que le bois a su trouver sa place dans cet écrin de nature. Des façades, planchers portants, voiles séparatifs des logements jusqu’à la structure même des bâtiments, le bois est omniprésent. Certains « poteaux » parent même l’intérieur des logements. Cette architecture-bois est un signal fort en matière de développement durable et d’innovation, « avec des performances au moins équivalentes au béton et à d’autres matériaux en matière d’isolation phonique et thermique ou de sécurité coupe-feu », note Emilie Descomps.
« L’Insolite » s’inscrit définitivement dans une logique de production exemplaire, à l’instar d’autres projets OGIC qui participent à accompagner les villes vers des constructions plus responsables. Au-delà de l’exigence écologique et esthétique, priorité a été donnée au bien-vivre. La résidence se distingue par une offre de logement mixte, composée de 30% d’habitations à caractère social. Tisser du lien, transformer nos manières d’habiter et de vivre ensemble est une volonté forte d’OGIC qui s’incarne notamment à travers des espaces partagés, dont Allure est l’initiative emblématique.
Pour Emilie Descomps, « L’Insolite » reconduit clairement cette ambition : « Un jardin partagé, équipé d’une serre et de bacs potagers, occupe la toiture-terrasse de la résidence. Il s’agit bien-sûr de construire une ville plus verte, de faire émerger des îlots de biodiversité, mais aussi de créer un espace de convivialité et de rencontre ». Le jardin invite à ce nouvel art de vivre, d’usage et de partage, pour cultiver toujours plus de nature « chez soi ». Projet collaboratif aux promesses architecturales, paysagées, écologiques et sociales, « L’Insolite » s’inscrit pleinement dans notre volonté de faire naître des constructions plus belles, plus vertes et plus solidaires.