L’année 2021 représente pour nous un aboutissement : fixés en 2019, nos objectifs pointaient cet horizon. Publier notre nouveau rapport RSE est ainsi l’occasion de dresser un bilan de nos efforts en toute transparence, réussites et difficultés, mais aussi de poursuivre cet exercice exigeant de questionnement continu en partageant notre feuille de route 2023. Plus que jamais, notre stratégie RSE est ancrée au cœur de nos activités !
Par Virginia Bernoux, Présidente du directoire d’OGIC
Se transformer. Innover. Accélérer.
Depuis une décennie, OGIC change : engagés pour faire surgir une nouvelle nature de ville, nous plaçons la transition écologique au cœur de notre ADN, avec la conviction que nous ne pouvons exercer notre métier comme avant. La ville durable et apaisée, c’est notre destination. Mais chaque année à l’occasion de la publication de notre rapport RSE, nous faisons le point sur le chemin et les nouveaux challenges à nous fixer pour y parvenir.
Le premier mot qui me vient, c’est celui de maturité.
Depuis que nous l’avons initiée en 2019, notre démarche RSE n’a cessé de prendre de l’ampleur. Nous avons fait de ces indicateurs des guides au quotidien et de véritables moteurs de créativité pour se montrer dignes de l’ambition que dessine notre Raison d’être ! C’est un cap qui nourrit la cohésion de nos équipes autour d’une mission collective, qui donne du sens à nos projets et à nos métiers. Face à l’urgence écologique, notre exigence n’a fait qu’augmenter : nous n’avons jamais été partisans d’attendre les obligations et les restrictions mais au contraire de nous interroger sur les manières de nous challenger.
Cette maturité signifie une chose : nous sommes prêts à aller plus loin.
Depuis 2019, notre démarche RSE n’a cessé de prendre de l’ampleur. Nous avons fait de ces indicateurs de véritables moteurs de créativité pour se montrer dignes de l’ambition que dessine notre Raison d’être !
Virginia Bernoux
Rapport RSE 2021
Le second mot sera donc, nécessairement : humilité. À l’heure où nous publions ces résultats 2021, nous avons d’ores et déjà œuvré à identifier de nouveaux objectifs pour redoubler d’ambition, une nécessité face à la gravité de la situation environnementale. Humilité d’abord en assumant de ne se projeter qu’à deux ans, jusqu’en 2023. Comme l’ont prouvé ces dernières années, l’instabilité du monde se charge de troubler les grands plans quinquennaux. Humilité aussi en évitant les grandes déclarations d’intentions pour leur préférer une feuille de route précise et chiffrée, gage d’une transparence à laquelle nous tenons depuis tant d’années, car il en va de notre responsabilité vis-à-vis de toutes nos parties prenantes.
C’est tout naturellement vers eux que nous nous sommes tournés pour renforcer la pertinence de notre stratégie RSE : un an après avoir créé le Comité des parties prenantes, nous avons engagé la réalisation d’une matrice de matérialité pour cartographier nos enjeux extra-financiers et identifier les défis importants aux yeux de toutes nos parties prenantes. Une démarche d’écoute et d’interrogation qui nous a permis de nous engager sur cette nouvelle feuille de route 2022-2023.
Se challenger, c’est continuer avec détermination à réduire l’empreinte de nos programmes, notamment en alignant dès maintenant notre trajectoire carbone sur les accords de Paris ; en allant toujours plus loin sur les sujets essentiels de la biodiversité urbaine, de la gestion et du réemploi des matériaux, mais aussi de la résilience et de l’évolutivité du bâti. Notre savoir-faire en réhabilitation et rénovation est plus que jamais au cœur de notre métier pour adapter les villes aux exigences environnementales d’aujourd’hui.
Se challenger, c’est se responsabiliser sur toutes nos activités, sur l’ensemble de notre chaîne de valeur, un point sur lequel nous insisterons avec force : il ne doit subsister aucun angle mort dans cette transformation pour qu’elle prenne toute son ampleur. Finance verte, démarche d’achats responsables, c’est de cette manière que nous remplirons notre mission. Cette exemplarité du quotidien découle tout naturellement de l’ambition que nous exprimons.
Se challenger, c’est embarquer toujours plus nos collaborateurs dans cette trajectoire, autour de valeurs communes, mais aussi d’un enthousiasme partagé pour ces défis ! Je suis particulièrement engagée sur ce point, car seule une dynamique collective est capable de relever les défis du collectif : nos collaborateurs en premier, qui année après année, projet après projet, sont entrés dans cette logique d’amélioration continue, de questionnement et d’implication dans la stratégie RSE. Cette année, nous lançons des challenges internes, chacun doit s’engager dans une action solidaire de son choix !
L’un des défis que je prends le plus à cœur, c’est de convaincre nos acquéreurs que ces progrès environnementaux représentent un véritable plus pour eux, dans leur vie de tous les jours et pour notre avenir à tous. Depuis plusieurs années, nous travaillons à rendre nos habitants acteurs d’une ville durable. Aujourd’hui, la prochaine étape, c’est la pédagogie : mieux en parler, mieux sensibiliser, toujours à travers de nouvelles actions pour convaincre. La seconde, c’est le dialogue : mieux concerter, mieux écouter les retours des habitants et présenter tous nos projets aux futurs écosystèmes locaux. Nous nous y engageons.
C’est dans cette démarche collective que se trouve la prise de conscience, motrice d’actions concrètes et d’idées disruptives. Car oui, si je devais choisir un troisième mot pour définir notre engagement 2023, et mon intime conviction sur ce dont nous avons besoin pour relever ces défis, ce serait celui-ci : créativité !