Déjà primé à Lyon en 2015 pour la reconversion de l’ancienne prison Saint-Joseph, OGIC a reçu les prix Pyramides d’Argent 2019 dans deux catégories pour la création de l’îlot Ydeal Confluence, situé au cœur du quartier de la Confluence. Deux récompenses qui illustrent pleinement la vision et les engagements du groupe de concevoir des projets toujours plus économes en ressources, et qui accompagnent le développement des territoires.
« C’est une grande fierté pour OGIC et, pour nos équipes qui portent notre raison d’être, une belle récompense de leur engagement au quotidien », témoigne Sabine Bonnet, directrice de l’agence OGIC Lyon. « Récompenser ce programme, c’est aussi encourager l’idée qu’il ne faut pas juste construire pour construire, mais qu’il faut sans cesse continuer d’inventer des bâtiments à faible empreinte écologique et qui offrent une ville plus belle, plus verte, plus solidaire aux habitants de la ville de demain ».
Sur la photo : Sabine Bonnet, directrice de l’agence OGIC Lyon, Grégory Gaume, directeur régional OGIC, et Stefan Jeske un des architectes du cabinet Clément Vergély.
Le 1er bâtiment en autoconsommation collective de France
Si l’autoconsommation collective est un usage de plus en plus courant pour les logements individuels, à l’échelle de 5 bâtiments, c’est une première ! « Sur un projet collectif, c’est plus complexe : cela signifie non seulement partager les consommations d’énergies, mais aussi les répartir équitablement entre tous les habitants et notamment entre les activités de la journée et celles du soir » explique Sabine Bonnet. Pour y parvenir, les équipes d’OGIC se sont donc entourées d’experts (juristes, syndics, géomètres, partenaires EDF), pour mettre en place un système de stockage d’énergie en batterie. De cette façon, l’énergie peut être partagée à tout moment de la journée. OGIC ambitionne déjà de couvrir jusqu’à 50% des consommations d’énergies sur place, hors activités commerciales.
Un mode de construction éco-responsable
Au sein de l’îlot Ydeal Confluence, L’Orangerie, un immeuble de bureaux de 1000 m² a été entièrement conçu à partir de matériaux biosourcés : de la pierre, une ossature en bois et des murs de façade rythmés par de grandes arches en pisé. « La terre que nous utilisons provient d’un chantier de terrassement situé à seulement 30 km de l’opération. Les blocs de terre crue, eux, sont fabriqués et posés directement sur le chantier. Le bilan carbone de cette construction est de ce fait excellent », explique Sabine Bonnet. « C’est aussi l’occasion de redécouvrir cette technique ancestrale largement présente dans notre région et de soutenir la filière terre ».
Un immeuble durable par excellence car réversible
« Lorsqu’on conçoit un immeuble qui n’est pas attaché à sa vocation initiale, on peut lui donner tous les usages possibles », explique Sabine Bonnet. C’est sur ce principe qu’ont été imaginées les structures des immeubles du programme Ydeal. Des espaces entièrement réversibles pouvant revêtir différents usages : des logements, et/ou des bureaux : « Nous avons voulu créer un bâtiment qui puisse épouser les mutations du quartier » précise Sabine Bonnet, « pour éviter, lors du changement d’usage, la démolition-reconstruction qui est une catastrophe du point de vue du bilan carbone ».
Un accompagnement client sur-mesure
« Notre mission aujourd’hui, en tant que promoteur, va beaucoup plus loin que de concevoir des bâtiments performants écologiquement. Nous devons accompagner nos clients et les sensibiliser à un usage plus responsable et plus écologique des espaces que nous concevons pour eux », explique Sabine Bonnet. Des ateliers de réflexion sont ainsi fréquemment organisés avec l’ensemble des futurs propriétaires d’Ydeal pour définir l’usage qu’ils souhaitent donner aux différents espaces communs : « Nous travaillons avec les propriétaires d’Ydeal pour savoir si nos idées les intéressent. Nous nous sommes par exemple rendu compte qu’ils préféraient tous disposer d’une chambre d’hôtes partagée plutôt que d’une buanderie collective ».
L’autre objectif de ces ateliers est de sensibiliser les futurs habitants d’Ydeal aux différents services mis à disposition comme le compost, le choix de leurs appareils électroménagers, etc. « Faire ces ateliers, c’est déjà créer du lien entres les futurs habitants d’un bâtiment. Avant même leur emménagement, les voisins se connaissent déjà, une communauté s’est mise en place ».